Let me take you on a trip, just a simple journey
A journey full of sound and beats
One that will lead you down, way down
To the underground, I said the underground
Where your body begins to tremble
And your hands become just a little nimble
The underground
Now let me see you work
Let me take you on a trip
Where the party children are waiting
And there's no concert playing
At the underground
Where you feet can take the flight
And the DJ makes it right
The underground baby, the underground
- from "The Underground" by Victoria Sharpe a.k.a. Celeda
Is this real life
When everything fades before my eyes,
Is this true lie
That makes me want to grow wings and fly.
Is this real life
or is this just an eternal dream
Is this a true lie
where our love is a blowing steam
join me on a one way track
stand with me, when the night goes black
imagine, you can do that
take my love, never look back
Refr.:
Várj, ugye lehull bilincsem,
Várj, nekem ez minden kincsem,
Várj, ugye meglesz, ami nincsen,
Várj, ugye értesz már mindent?
Zakatol az óra, a mutató jár,
Az üzenet dekkol a feladónál,
Alakul az este, az éjszaka teste
Megteszi azt, mit az utazó vár.
A forrást kutatom, nyomokon haladok,
Számok, tények, mutatók, adatok
Súgják nekem, hogy itt volt egyszer,
Őrzöm a fényt, ha kell, én maradok.
Én, akinek fényes szárnya volt,
És Ő, aki mindig szállni kész,
Egy dal, ami mindig átkarol
Ha várom az út végén...
J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
- French poem "Tristesse" by Alfred de Musset
REMITO
Abrutis par la pub et l'exploitation
Des selfies comme trophée de la fascination
Le rêve du prolétariat c'est de gagner le million
Mimer les bourgeois et boire du Saint-Emilion
On galère comme des rats on espère on verra
Ils se gavent c'est pas grave on laisse faire on enrage
Tant qu'en vacances on partira pour un mois
La conscience et la grève ne vont pas à la plage
On entrave les échanges mais pas la production
Le chantage à l'emploi la seule motivation
Pour se lever le matin c'est la course à l'argent
Le baratin des patrons est vraiment énervant
Je peux pas mettre de prix sur la merde que je produis
Mon rap est gratuit et se faufile dans la nuit
L'ennui est nécessaire pour stimuler l'envie
La vie n'a pas de sens alors oublie les interdits
Je fais partie de ces gens que tu traites d'indigents
Des pauvres gens qui n'ont que le travail et les enfants
Des traditions à la con qui nous font perdre notre temps
Des années d'aliénation pour mourir vivant
La tristesse est toujours une source d'inspiration
Narcisse pousse sur le terreau de l'humiliation
On adopte les codes de la consommation
Conditionnés pour glorifier les actes de soumission
Des trimards pris en otage par des grévistes
La confusion règne sans partage les médias insistent
Pour morceler la conscience de classe vanter la bêtise
Pratique dégueulasse reprise par les artistes
En prise avec le réel on cherche des solutions
Les bases matérielles de notre émancipation
A l'assaut du ciel on va crever toutes les religions
Vide la poubelle c'est l'heure de la révolution
ETNAS
Non ne compte pas sur moi pour que je me mette à la place de ma boss
Et que je cautionne qu'elle calcule avant de me lâcher un nonoss
J'en ai rien à battre si pour boucler ses comptes c'est pas de la tarte
Pour grailler je me plie en quatre, j'ai tiré les mauvaises cartes
Y a aucun job de rêve, y a vraiment rien qui m'enchante
Mais la peur de pas pouvoir nourrir mes gosses me hante
Et je te cache pas que je crache pas sur un peu de confort
Mais l'état de la planète m'effare donc je fais beaucoup d'efforts
Tu te demandes ce que j'ai en tête pourquoi ma musique est gratuite
Pourquoi quand je termine un projet il y a toujours une suite
Sache que ma vie entière est dirigée vers un seul point de fuite
La révolution avant que l'espèce humaine soit détruite
Je ne juge pas ce qui font de la musique pour du fric
Mais mon rap c'est de la propagande analytique et critique
Donc il évolue en marge en-dehors du système marchand
Pas d'autres choix que d'en faire une arme qui ne soit pas entachée d'argent
Je m'inspire du quotidien, du système qui nous détient
La misère dans laquelle on nous maintient, le pouvoir des flics qui nous contient
Les patrons qui ne valent rien et qui nous aboient comme des chiens
Une société de connectés qui a perdu ses liens
La stratégie des politiciens protégés par leurs hommes de maintien
La tragédie de nos révoltes restées souvent sans lendemain
La compassion pour l'être humain quand je vois ce qu'il devient
Pris dans son propre piège dans un environnement en plein déclin
Les souvenirs de ma jeunesse que j'ai traversée sans soutien
Mon statut d'écorché vif gravé dans mon groupe sanguin
La vue de mes proches en train de dépérir ou de ronger leur frein
Le temps perdu au taf pour vendre ma force de travail sans fin
La tête de mon maître tranchée, je vagabonde comme un ronin
Je cherche un micro branché pour cracher mon venin
On déferlera sur le capital comme les vandales sur les romains
Que mes camarades entendent ce cri et qu'ils se reprennent enfin en main
Imagine a world where you feel no fear
You have faith in you
Though the path's not clear.
Liberate your mind -
Believe in what you feel inside.
When you're surrounded by darkness,
Open your eyes.
Look around you,
It's a beatiful life.
Don't waste time,
Open your mind.
Have no regrets,
Paint the sky
Your favourite colour.
Juttának
Visszafele, visszafele:
a nyírfaerdő lángban áll,
s a kerti ünnep hó alatt.
Visszafele, visszafele:
közeledünk, távolodunk,
mint a cirádák közelítenek
és távolodnak. Valahol
gyönyörű lányok siklóröpülésben
azt állítják, hogy jól van, ami van.
Visszafele, visszafele:
a legszebb minden teremtmény között
oldalra dőlve készül földet érni.
- Hungarian poem "Visszafele" by János Pilinszky
(told by Himself)